Tomates espagnoles bio

Derrière les tomates bio…

L’envers du décor de la production de tomates “bio” espagnoles.

Le bio étranger est-il toujours bio ?

Ce genre de comportement devrait systématiquement nous faire douter. Et le doute, c’est le début de la réflexion :

“Pour obtenir l’autorisation de tourner des images, le Syndicat des producteurs andalous a demandé aux équipes de France Télévisions de signer un contrat de censure, autorisant les producteurs à modifier ou corriger le contenu réalisé. Les journalistes ont refusé.”

Voir l’article…

Feuilles d'autonne

L’écologie dépend de notre consommation

Notre rapport à l’environnement, façonnera ce dernier.

Globalement on est tous pour l’écologie, et pourtant les déchets pullulent dans la nature.
Or ces déchets proviennent de notre activité.
Alors sommes-nous tous des schizophrènes ?

 

Ces déchets proviennent de l’activité de milliards d’individus. Ils exercent une pression sur l’environnement et agissent donc sur son évolution. Cette masse est composée d’individualités, chacune d’elles possède sa responsabilité, même infime, dans cette évolution.
C’est un fait : notre façon de consommer façonne notre environnement.

Mais en plus du volume important d’individus qui agit sur l’environnement, il y a des rouages amplificateurs qui sont les demandes capitalistes.

 

Le capitalisme.

Il faut avoir présent à l’esprit, que si la naissance d’une entreprise peut être mue par une idée noble, elle est pervertie dès le dépôt des statuts. Car dès cet instant, dans le système français, la personne morale doit s’acquitter régulièrement de charges, pour garantir sa pérennité. La production d’argent devient omniprésente.
Pour information, dans le système anglais, les charges sont redevables après une année d’activité, et non pas dès le démarrage de l’activité : le principe est de d’abord laisser croître la structure.

Comme pour une personne physique au début de sa vie, la croissance est indispensable pour s’assurer un avenir. Mais pour la personne morale, cela se traduit par une conquête de marchés, une augmentation de son outil de production et de sa masse salariale, du nombre de ses sous-traitants, pour s’assurer d’éventuelles ruptures d’approvisionnement ainsi qu’un certain poids lors des négociations commerciales avec eux, et ensuite, la conquête de nouveaux marchés, hors de son cœur de métier.
Après avoir été TPE, la PME devient Grande Entreprise, avec une ouverture à son capital si les besoins en financement extérieur se font sentir. Puis cette structure finira par acheter ses concurrents, pour les maîtriser, et acheter d’autres entreprises pour continuer de croître mais cette fois à des vitesses exponentielles.

Son cœur de métier ne représente plus, alors, qu’un petit pourcentage de son chiffre d’affaire global. Et donc, passé un certain seuil, la gestion l’emporte sur le cœur de métier. Et l’entreprise devient centre de profits, au dépend de l’idée noble lors de sa création.

Centre de profits

Le consommateur roi.

Cependant, que l’entreprise reste une PME, ou devienne une multinationale, ce qui fait sa base, est la quantité de clients qui la soutient. Ce qui fait la valeur d’une entreprise est son pouvoir d’attractivité envers ses clients, et dans l’idéal, avec un fort taux de fidélisation. Ce pouvoir sera toujours déterminé par le nombre de clients qu’elle pourra avoir. Une entreprise sans client n’existe pas. La chose la plus importante dans une entreprise, ce sont donc ses clients. Le client devient “roi” !

Attractivité de l'entreprise

Mais ce n’est pas parce qu’il est roi, qu’il doit en oublier son cerveau ! Car si le pouvoir de l’achat active des stimulations hormonales du même type que l’addiction au sucre, il faut se rappeler à tout moment la chose suivante : “Ai-je besoin d’autant de sucre ? Et quelle action a le sucre sur mon organisme ?”. C’est la clé de l’affranchissement…

En d’autres termes : “Pourquoi je consomme ?” Et “quelles en sont les conséquences ?

Le consommateur roi, devient alors acteur.

 

Le consommateur acteur.

Dès l’instant où l’on peut répondre à ces deux questions, on peut entrevoir une réflexion sur notre capacité à être asservi. Car quand il n’y a pas de choix, il n’y a pas de réflexion possible.
Et quand il y a choix, il y a réflexion.

C’est avoir le libre choix. Grâce à la réflexion, on choisit en toute connaissance de cause. Mais attention aux pièges :

“Vais-je acheter un yaourt à la fraise, ou un yaourt à l’abricot ?”

C’est typiquement le type de question qui enferme le client dans un faux choix. Car on ne lui donne pas le choix d’acheter ou pas, mais quel type de yaourt. Il a le pouvoir de choisir… Mais seulement s’il achète. On l’oblige donc à acheter, pour bénéficier de ce choix…
C’est du marketing de base : donner l’illusion du libre choix, face à une surabondance de possibilités et la tentation qui en découle. On masque ainsi la vraie question : Vais-je acheter, ou ne pas acheter ? En ai-je besoin, ou pas ?

“On peut bien se faire plaisir ?…”
Oui, mais…
Le plaisir, c’est du court terme; contrairement au bonheur qui est sur du long terme. Le plaisir est hormonal, alors que le bonheur est issu d’une réflexion.

 

Le consommateur écologiste.

Au moment où l’on s’affranchit du plaisir d’achat par le raisonnement, on devient réellement libre des choix que l’on fait.

On passe du plaisir (court terme), au bonheur (long terme) grâce à la réflexion, et on accède à un autre niveau de vision d’ensemble.

Il faut donc savoir ce que l’on veut. Ceci est essentiel, car si on se dit pour l’écologie, et que l’on raisonne, alors on est obligé d’être cohérent. Donc, ne plus acheter plus qu’il n’en faut pour vivre et ainsi éviter les déchets organiques et autres, ne plus acheter de produits sur-emballés, préférer les produits en vrac, limiter non seulement ses déplacements, mais également ceux des produits que l’on consomme, etc, etc…

> Le développement local.

Sur ce dernier point, on aboutit aux circuits courts, qui non seulement ont la vertu de limiter les déplacements des produits consommés, mais a également celle de faire travailler “votre voisin”. Première vertu d’ordre social. Très concrètement, en zone rurale et péri-urbaine, ceci permet de maintenir ou de développer l’activité dans les campagnes.
N’y a-t-il pas une incohérence à faire venir des consommateurs dans des hypermarchés qui ont détruit la campagne, au lieu de les faire consommer directement dans cette campagne ? C’est à dire directement chez les producteurs locaux ?… (> Voir l’article…).

> La transparence de la fabrication.

Deuxièmement, l’autre vertu des circuits courts est d’être libre d’aller voir le producteur afin de savoir comment il travaille. Est-ce en culture raisonnée, en culture bio, ou pas du tout, en intensif ? Bref, vous pouvez savoir réellement ce que vous mangez. Tout ne sera pas parfait, c’est sûr, mais le “pas bio local”, sera plus transparent que le bio venu de l’Étranger. (> Voir l’article…)

> Les qualités nutritives.

La troisième vertu qui en découle, est qu’il n’y aura pas de conservateurs ajoutés dans des produits locaux. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand on envoie un produit dans un voyage qui dure au mieux quelques jours, il faut qu’il se conserve jusqu’à l’assiette du consommateur. Il suffit d’acheter quelques kilos d’oranges dans le sud de l’Espagne, chez un producteur : 24 heurs plus tard, il y en a 3 ou 4 qui commencent à pourrir. Là c’est du bio !
D’où les fruits qui “mûrissent” dans des conteneurs, des anti-oxydants dans des plats cuisinés, du souffre dans le vin, voire dans certaines bières, pour limiter la macération…

Arrêtons-nous sur ce dernier point : Le souffre ajouté peut avoir des conséquences chez certains, allant du simple mal de tête, en passant par une hausse significative du rythme cardiaque, jusqu’à l’œdème de Quincke. Le souffre développe donc des symptômes plutôt rapides et visibles.
Mais qu’en est-il des autres substances ajoutées ? Quels en sont les effets sur le long terme ? Et quid des faibles doses, également sur le long terme ? Sur les adultes, mais aussi sur les enfants… et nos cellules germinales ? Ne sommes-nous pas en train de jouer avec le feu ?

Ces produits “voyageurs”, la plus part du temps issus d’une culture intensive, pour faire du volume à moindre frais, ne sont pas des plus naturels.

Ils ne sont pas produits pour le plaisir de manger, mais formatés pour des centres de profits.

Ils ne sont pas produits à grande échelle pour nourrir la planète, mais pour engranger des revenus.

Par son gigantisme, cette industrie intensive ravage le microcosme des sols, des sous-sols, et la biodiversité environnante. En rasant des forêts, en instituant la mono-culture, en gorgeant la terre et l’eau de produits non métabolisables par notre organisme. Sans oublier les autres organismes…
(> Voir l’article…)
Cette industrie, comme tout centre de profit, n’a qu’un seul référentiel : faire du profit, au risque même, de scier la branche sur laquelle elle est. Mais en attendant de la scier, les dégâts seront énormes.

Industrie du blé

Ces produits “voyageurs” sont donc pauvres.
Comment des fruits ou des légumes maintenus dans des conteneurs, peuvent-ils capter les rayons du soleil nécessaires à la synthèse de vitamines, par exemple ? Il n’y a qu’à comparer des tomates industrielles, et des tomates du jardin. Du miel industriel, et du miel d’apiculteur. Rien qu’au niveau du goût, les différences sont flagrantes.

> Une meilleure santé.

Ces produits sont pauvres, mais riches en facteurs perturbateurs : Le nitrate dans le jambon cuit pour qu’il reste rosé (Une viande cuite ne reste pas rouge), le sel rajouté dans les plats cuisinés, les pesticides qui assurent au capitalisme un bon rendement, les colorants qui poussent le consommateur à acheter.

Une alimentation riche en sel, augmente la tension artérielle. Une alimentation pauvre en fibres, limite le transit intestinal. Une alimentation riche en sucres rapides, augmente le risque de diabète…
À grande échelle, non seulement une meilleure alimentation nous maintiendrait en bonne santé, mais de fait, elle diminuerait les dépenses de santé. Moins d’obésité, moins de maladies cardiovasculaires, etc,etc…

> L’environnement.

Le refus de la mono-culture intensive contrôlée par les pesticides, et le retour à des fondamentaux dans l’agriculture à taille humaine, permettra aux nouveaux paysans d’agir pour la pérennité de leur environnement, et donc du notre. Et de fait, laisser une Terre vivable pour leurs enfants, et donc, les nôtres.

Quant aux emballages, ils sont moindres sur des produits qui ne voyagent pas. Jusqu’à zéro emballage sur des produits crées chez soi comme les yaourts, le shampoing ou le savon. pour ces deux derniers, il suffit de soude et de gras : soude et huile d’olive par exemple, et attendre quelques semaines pour que la soude soit absorbée. Là on sait vraiment ce que l’on utilise sur sa peau et ses cheveux…

Il faut donc sortir du système productivisme. Comment ?

Cultiver des plantes aromatiques sur son balcon, est déjà un début. Avoir deux poules dans son jardin, limite les déchets organiques, et procure des œufs dont on connait la provenance… Acheter au marché directement aux producteurs, ou aller chez eux pour se fournir, est déjà une démarche de bon sens. Et si c’est possible, aller dans des supermarchés de producteurs (> Voir l’article…)

La véritable écologie n’est pas dans l’espérance des lois, mais bien dans notre façon de consommer, et donc d’agir.

Le véritable écologiste ne devrait pas parler… mais agir comme tel.

Tout réside dans ce que l’on veut réellement, et comment on agit pour que ce souhait devienne réalité.

 

Manger local

Mieux vaut du non-bio local, que du bio étranger.

Êtes-vous sûr que le “bio” est vraiment du “bio” ?

Intéressante interview de Pierre-Yves Felley, directeur de la Chambre valaisanne d’agriculture.

>> Les grandes lignes :

Acheter local sera toujours mieux qu’acheter à l’Étranger…

Depuis vingt-cinq ans, est pratiquée en Suisse la production intégrée – ou raisonnée – qui ne cherche plus la maximalisation, mais l’optimisation :
Le producteur conçoit ses interventions en considérant la culture dans sa globalité. On est à des années-lumière de ce que la génération précédente faisait.

 

L’agriculture intégrée vise un optimum environnemental, économique et social :

Faire le mieux possible avec le moins possible.
C’est un gage de durabilité. En effet, la génération suivante doit pouvoir continuer à produire de la même manière.

 

L’exemple de l’abricot “parfait”…

Manger du local

“Il n’y a pas d’abricot parfait. Ça dépend du profil de la personne à qui l’on s’adresse. Un chercheur, un agriculteur et un consommateur n’auront pas le même avis. Tous les produits alimentaires sont une synthèse d’intérêts différents. Un bon abricot est un abricot mûr, mais un abricot mûr ennuie la grande distribution, car il doit être manipulé avec plus de précaution. Pour un abricot moins mûr, les pertes en magasin sont limitées. Il y a parfois des conflits d’intérêts.”

De nos jours, il est normal de se trouver dans un magasin qui ressemble à la caverne d’Ali Baba. On y trouve de tout, n’importe quand et d’une qualité irréprochable. Mais pour combien de temps encore ?

 

 

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Manger bio

Manger du bio

Que veut dire manger bio ?

Petit rappel juridique sur ce que veut actuellement dire alimentation BIO.

Certification Bio

“L’alimentation, qu’elle soit végétale ou issue de l’élevage, dépend directement de l’agriculture”.

Cet article fait le point sur la réglementation de l’agriculture biologique afin de déterminer le cahier des charges de l’alimentation bio, ainsi que la définition donnée par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), les obligations des acteurs de l’alimentation BIO, les conditions pour qu’un aliment soit BIO, et enfin, la diversité des certifications publiques et privées.

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